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Voici ce que platon a écrit dans ces deux ouvrages sur l'atlantide

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Message  Conscience Mer 1 Juin - 17:56


 Voici ce que platon a écrit dans ces deux ouvrages sur l'atlantide 200px-10

Le Timée: Il y a en Égypte, dit Critias, dans le delta, au sommet duquel le Nil partage son cours, un nome appelé saïtique, et la principale ville de ce nome est Sais, patrie du roi Amasis. Les habitants honorent, comme fondatrice de leur ville, une divinité dont le nom égyptien est Néith, et le nom grec, s'il faut les en croire, Athéné. Ils aiment beaucoup les Athéniens et prétendent être en quelque sorte de la même nation. Solon disait que, arrivé chez eux, il avait été parfaitement accueilli, qu'il avait interrogé sur les antiquités les prêtres les plus versés dans cette science, et reconnu que ni lui ni personne parmi les Grecs ne savait, pour ainsi parler, le premier mot de ces choses.


Un jour, voulant engager les prêtres à s'expliquer sur les antiquités, il entreprit de raconter ce que nous connaissons de plus ancien, Phoronée, dit le Premier, et Niobé, et, après le déluge, Deucalion et Pyrrha, avec tout ce qu'on en rapporte ; il fit la généalogie de tous leurs descendants, et essaya, en supputant les années, de fixer la date des événements. Mais l'un des plus vieux entre les prêtres de s'écrier :


« Solon, Solon, vous autres Grecs, vous serez toujours des enfants ; il n'y a pas de vieillards en Grèce ! -Que veux-tu dire ? repartit Solon -Vous êtes jeunes par les âmes, répondit le prêtre, car vous ne possédez aucune antique tradition, aucune connaissance blanchie par le temps. En voici la raison. Mille destructions d'hommes ont eu lieu de mille manières, et auront lieu, les plus grandes par le feu et les moindres par une infinité d'autres causes [ ... ] De grandes révolutions s'accomplissent dans l'espace qui environne la Terre et dans le ciel et, à de longs intervalles, les objets qui couvrent le globe disparaissent dans un vaste incendie. Dans ces circonstances, les habitants des montagnes et en général des lieux élevés et arides succombent plus tôt que ceux qui demeurent au bord des fleuves ou de la mer. Pour nous, le Nil, notre sauveur ordinaire, nous a sauvés de cette calamité en débordant. Lorsque, d'un autre côté, les dieux purifiant la Terre par les eaux, la submergent, les bouviers et les pâtres sont, il est vrai, à l'abri du fléau sur les montagnes, mais les habitants de vos villes sont entraînés dans la mer par le courant des fleuves. Or, dans notre pays, ni alors ni en aucun cas, les eaux ne se précipitent jamais des hauteurs sur les campagnes ; au contraire, elles jaillissent de dessous terre. Voilà pourquoi on dit que c'est chez nous que se sont conservées les plus vieilles traditions. La vérité, c'est que dans tous les pays où les hommes ne sont pas mis en fuite par des pluies excessives ou par d'extrêmes chaleurs, ils subsistent toujours en plus ou moins grand nombre. Aussi, soit chez vous, soit ici, soit dans toute autre contrée connue de nous, il ne s'est rien fait de beau, ou de grand, ou de remarquable en quoi que ce soit, qui n'ait été depuis longtemps consigné par écrit, et ne se soit conservé dans nos temples. Mais chez vous et les autres peuples, à peine l'usage des lettres ou de toutes les choses nécessaires aux Etats est-il institué, voici que, à de certains intervalles, pareilles à un fléau, des pluies torrentielles viennent fondre sur vous, qui ne laissent survivre que des hommes illettrés et étrangers aux muses ; en sorte que vous recommencez et redevenez jeunes, sans rien savoir des événements de ce pays-ci ou du vôtre qui remontent aux temps anciens. Et certes, ces généalogies que tu viens d'exposer, Solon, ressemblent fort à des contes d'enfants. Car, outre que vous ne faites mention que d'un seul déluge, bien qu'il eût été précédé de plusieurs, vous ignorez que la meilleure et la plus parfaite race d'hommes a existé dans votre pays, et que c'est de là, d'un seul germe échappé à la destruction, que votre ville tire son origine ; vous l'ignorez parce que les survivants, pendant plusieurs générations, moururent sans rien laisser par écrit. Autrefois, en effet, mon cher Solon, cette même ville d'Athènes que nous voyons aujourd'hui, excellait dans les travaux de la guerre et l'emportait en toutes choses par la sagesse de ses lois ; c'est à elle que l'on attribue les plus belles actions, les institutions les plus belles dont nous ayons jamais entendu parler sous le ciel. »

A ce discours, étonné et plein de curiosité, Solon dit qu'il avait prié les prêtres de lui exposer dans toute sa suite et son exactitude l'histoire de ses ancêtres.
A quoi le prêtre répondit :


« Très volontiers, Solon; je le ferai non seulement par égard pour toi et ta patrie, mais surtout en considération de la déesse qui a pris sous sa protection, élevé et instruit votre ville et la nôtre ; votre ville, d'abord, mille ans auparavant, l'ayant formée d'une semence empruntée à la terre et à Vulcain ; la nôtre ensuite ; or, d'après nos livres sacrés, huit mille ans se sont écoulés depuis notre établissement. C'est donc de tes concitoyens d'il y a neuf mille ans' que je vais te faire connaître les institutions et, entre leurs exploits, le plus glorieux de tous [ ... ] Nos livres racontent comment Athènes détruisit une puissante armée qui, partie de l'océan Atlantique, envahissait insolemment et l'Europe et l'Asie. Car, alors, on pouvait traverser cet océan. Il s'y trouvait en effet une île, située en face du détroit que vous appelez dans votre langue les Colonnes d'Hercule. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies ; les navigateurs passaient de là sur les autres îles, et de celles-ci sur le continent' qui borde cette mer vraiment digne de ce nom. Car pour tout ce qui est en deçà du détroit dont nous avons parlé, cela ressemble à un port dont l'entrée est étroite, tandis que le reste est une véritable mer, de même que la terre qui l'entoure a tous les titres à être appelée continent.
Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et merveilleuse puissance qui dominait l'île entière, beaucoup d'autres îles, et même plusieurs parties du continent. De plus, dans nos contrées, en deçà du détroit, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Égypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Eh bien, cette vaste puissance, réunissant toutes ses forces, entreprit un jour d'asservir d'un seul coup notre pays, le vôtre, et tous les peuples situés de ce côté du détroit. C'est dans ces conjonctures, ô Solon, que votre ville fit éclater à tous les regards son courage et sa puissance. Elle l'emportait sur tous les peuples voisins par sa magnanimité et son habileté dans les arts de la guerre: à la tête des Grecs, d'abord, puis seule, par la défection de ses alliés, elle brava les plus grands dangers, triompha des envahisseurs, dressa des trophées, préserva de l'esclavage les peuples qui n'étaient pas encore asservis et, pour les autres situés, ainsi que nous, en deçà des Colonnes d'Hercule, les rendit absolument tous à la liberté. Mais, dans les temps qui suivirent, eurent lieu de grands tremblements de terre, des inondations et, en un seul jour, en une seule nuit fatale, tout ce qu'il y avait de guerriers chez vous fut englouti à la fois dans la terre entrouverte, et l''île Atlantide disparut sous la mer. C'est pourquoi aujourd'hui encore on ne peut ni parcourir ni explorer cette mer, la navigation trouvant un insurmontable obstacle dans la quantité de vase que l''île a déposée en s'abîmant...

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Message  Conscience Mer 1 Juin - 17:59

le Critias :

(Platon reprend, pour le compléter, le récit, ébauché dans le Timée).


" ... Nous avons déjà dit, au sujet du tirage au sort que firent les dieux, qu'ils partagèrent toute la terre en lots plus ou moins grands suivant les pays et qu'ils établirent en leur honneur des temples et des sacrifices."


...C'est ainsi que Poséidon, ayant eu en partage l'île Atlantide, installa des enfants qu'il avait eus d'une femme mortelle dans un endroit de cette île que je vais décrire. Du côté de la mer, s'étendait, par le milieu de l'île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d'environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l'origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. il s'appelait Evénor et vivait avec une femme du nom de Leucippe, ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d'atteindre l'âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s'en étant épris, s'unit à elle ...

"...Lui-même embellit l'île centrale, chose aisée pour un dieu. Il fit jaillir du sol deux sources d'eau, l'une chaude et l'autre froide, et fit produire à la terre des aliments variés et abondants. Il engendra cinq couples de jumeau mâles, les éleva, et, ayant partagé l'île entière de l'Atlantide en dix portions, il attribua au premier né du couple le plus vieux la demeure de sa mère et le lot de terre alentour, qui était le plus vaste et le meilleur; il l'établit roi sur tous ses frères et, de ceux-ci, fit des souverains, en donnant à chacun d'eux un grand nombre d'hommes à gouverner et un vaste territoire. Il leur donna des noms à tous. Le plus vieux, le roi, reçut le nom qui servit à désigner l'île entière et la mer qu'on appelle Atlantique, parce que le premier roi du pays à cette époque portait le nom d'Atlas. Tous ces fils de Poséidon et leurs descendants habitèrent ce pays pendant de longues générations...."

...Et voilà comment tout était disposé autour du palais des rois :

" Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l'entrée du canal du côté de la mer...."

...Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n'avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l'égard les uns des autres. Aussi, n'ayant d'attention qu'à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu'était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n'étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d'eux-mêmes, ils ne s'écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s'accroissaient par l'affection mutuelle unie à la vertu, et que, si on s'y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux. Tant qu'ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur nature divine, ils virent croître tous les biens dont j'ai parlé. Mais quand la portion divine qui était en eux s'altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables dès lors de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu'ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu'est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu'ils étaient d'injustes convoitises et de l'orgueil de dominer. Alors le dieu des dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s'apercevant du malheureux état d'une race qui avait été vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. A cet effet, il réunit tous les dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle qui, située au centre de tout l'univers, voit tout ce qui participe à la génération, et, les ayant rassemblés, il leur dit : ... "

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