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Message  Conscience Sam 23 Avr - 11:29

Le lacher prise

Le « Lâche prise » est devenu synonyme de « Calme-toi » ou « Sois zen ». Pourtant, lâcher prise, ce n’est pas que se relaxer. Cette approche souple de la vie demande du courage pour s'abandonner, non pas pour faire l'expérience du vide - ce dont nous avons tous horreur -, mais pour se confier. C'est l'expérience d'une présence nouvelle.
Il nous faut accepter de tout perdre : notre attitude d'humilité permet à l'événement de s'accomplir en nous, et non pas hors de nous. « Lâcher prise » signifie «laisser s'accomplir », sans nous occuper de nos représentations, projections, désirs ou préjugés pour accepter ce qui est et nous confier librement à ceux que nous rencontrons.


Marie, nous propose son texte excellent support de réflexion, qui permet de trouver quelques repères, dont les personnes en deuil ont tellement besoin.

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Lâcher prise, c'est comprendre que rien n'est permanent ou solide et que tout est en perpétuel changement.
Lâcher prise, c'est accepter le processus naturel et inévitable du changement.
Lâcher prise, c'est accepter tout ce qui se présente, sans rejeter le négatif et sans trop s'attacher au positif.
Lâcher prise, c'est prendre chaque jour comme il vient sans trop essayer d'adapter les choses à ses propres désirs.
Lâcher prise, c'est considérer toute difficulté et tout ennemi comme notre meilleur ami qui nous aide à progresser et à grandir.
Lâcher prise, c'est avoir du recul face à tout ce que l'on expérimente.
Lâcher prise, c'est rester serein, détendu et d'humeur égale, quelles que soient les circonstances, agréables, désagréables ou neutres.
Lâcher prise, c'est utiliser le moyen de l'humour pour dédramatiser une situation.
Lâcher prise c'est comprendre que les choses ont l'importance qu'on leur donne.
Lâcher prise, c'est ne pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l'avenir.
Lâcher prise, c'est ne pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.
Lâcher prise, c'est vivre dans le présent.
Lâcher prise, c'est ne pas s'attacher au résultat de nos efforts.
Lâcher prise, c'est s'efforcer de faire de son mieux sans vouloir tout contrôler en comprenant que le résultat final n'est pas entre nos mains.
Lâcher prise, c'est ne pas couper les liens, mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui.
Lâcher prise, c'est ne pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un.
Lâcher prise, c'est ne pas s'occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin.
Lâcher prise, c'est ne pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité.
Lâcher prise, c'est ne pas assister, mais encourager.
Lâcher prise, c'est ne pas critiquer ou vouloir changer autrui, mais tenter de déceler ses propres défauts.
Lâcher prise, c'est ne pas juger, mais accorder à autrui le droit d'être humain.
Lâcher prise, c'est se mettre à la place de l'autre en essayant de comprendre ses motivations.
Lâcher prise c'est donner le meilleur de soi-même et devenir ce que l'on rêve de devenir.
Lâcher prise c'est craindre moins et aimer davantage.

source:http://www.outre-vie.com/edito/lacher%20prise.htm

Lacher prise Ima-la10

L'acceptation du lâcher prise

Le lâcher prise consiste à accepter ce qui se présente, non pas au sens d’un cautionnement de l’évènement mais au sens de l’accueil d’une réalité. Son intérêt est de nous décrocher de la souffrance, toujours liée au refus des faits et de l’environnement, humain ou non. Ce refus de la réalité entraîne une résistance et un conflit en soi.

Il est toujours possible de changer en soi une habitude qui revient à notre insu ou un défaut dont on ne veut plus. C’est un travail qui donne ses fruits à moyen terme car, comme Mark Twain l’a écrit : « On ne se débarrasse pas d’une habitude en la flaquant par la fenêtre, il faut lui faire descendre l’escalier marche par marche ».
Or on ne peut changer que ce qu’on voit. Tentez de ramasser par terre un crayon que vous ignorez ou que vus ne voyez pas. Vous aurez beaucoup de mal. Rejeter la réalité ne permet pas le changement ni la résolution de problème. La première étape du changement commence donc par l’Acceptation de ce qui arrive ou de ce que nous ressentons.

Synonyme d’objectivité et d’adaptation, l’acceptation n’est pas à confondre avec soumission, résignation ou fatalisme, notions qui sous-entendent une impuissance ou une incapacité à changer le cours des choses.
Au contraire, l’acceptation s’applique sur un évènement ponctuel et n’empêche pas que l’on puisse avoir une action sur le cours des choses pour que cela aille mieux. C’est ainsi qu’il est préférable d’accepter la chaleur, la différence d’autrui, la douleur, voire la mort. Et ce n’est pas pour autant qu’il faille renoncer aux mesures de prévention ou de résolution de problème. Une personne acceptant sa longue maladie ne doit pas arrêter son traitement pour autant.

L’acceptation dont je parle n’est pas exclusivement intellectuelle mais bien plus profonde et complexe. Résultante du lâcher-prise, elle constitue souvent l’étape finale d’un processus, comme celui du deuil. Après un décès familial, la perte d’un emploi ou d’un objet cher, j’ai beau comprendre intellectuellement que je ne reverrai plus l’objet de ma tristesse, le processus demande néanmoins davantage de temps pour que je cesse de souffrir ; l’acceptation accélère considérablement ce processus.

De la même manière, prendre conscience que je ne suis pas exactement la même personne que celle que je rêverais d’être peut être difficile, pour certaines personnes idéalistes ou perfectionnistes qui ont du mal à s’accepter tels qu’elles sont à un moment donné.
Dans ce cas, l’acceptation ne doit pas être une résignation définitive, mais simplement une acceptation de la réalité telle que je la vis ou telle qu’elle se présente ici et maintenant. Je peux être déçu en découvrant de moi-même un aspect que je considère négatif, mais c’est en l’identifiant et en l’acceptant pleinement que je pourrai mettre en œuvre des actions destinées à changer cet aspect. Cette acceptation de la réalité n’est souvent pas immédiate.

Les ennemis de l’acceptation sont la prévalence des émotions (déni ou fuite, aversion, colère, doute ou peur) ou l’attachement aux préjugés, illusions, généralisations, jugements de valeur, maîtrise et contrôle de tout, et tout ce qui est engendré par ce que divers auteurs appellent l’orgueil, l’Ego ou le Mental.
Ils ont pour effet de plaquer une réalité déformée sur l’environnement et de nous faire vivre dans une dualité, un conflit intra personnel plus ou moins conscient entraînant tension et souffrance puis symptômes, expressions du « mal-à-dit ».

Libérée du Mental, l’acceptation est l’étape qui va considérablement réduire la difficulté ou la souffrance car elle entraîne immédiatement une modification de nos façons de voir, une appréhension de la réalité, un reconditionnement de notre production hormonale et une facilitation de notre adaptation à l’environnement.

Elle nous permet ainsi de mieux vivre notre vie.
..

Éric Brabant, psychothérapeute


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